Du moins, à en croire la principale centrale syndicale du pays qui vient de le faire savoir à l’issue d’une rencontre avec la presse, hier, à Treichville. Rappelant que, suite aux propositions du gouvernement, l’UGTCI a convoqué une assemblée générale, mardi, aux fins d’analyser les décisions arrêtées en Conseil des ministres, le secrétaire général adjoint de cette centrale, Joseph Ebagnérin, a déclaré. ‘’ (...) l’UGTCI rejette en bloc les propositions du Gouvernement, l’invite à trouver dans les meilleurs délais les solutions aux légitimes revendications des travailleurs de Côte d’Ivoire. En définitive, l’UGTCI décide de déposer à compter de ce jour même (Ndlr ; hier, mercredi), un préavis de grève aux autorités compétentes’’, a-t-il conclu. Pour en arriver à cette situation irréversible, le Secrétaire général adjoint a fait observer que de tout temps, à la fête du 01er mai, sa centrale n’a eu de cesse d’interpeller le Gouvernement sur la situation des travailleurs. Mieux, dans les différents cahiers de doléances remis au chef de l’Etat, a-t-il poursuivi, la situation relative à la cherté de la vie et ses conséquences néfastes sur le pouvoir d’achat des travailleurs, l’accroissement du chômage, la situation des impôts prélevés sur la pension des retraités, le déblocage des effets financiers des avancements indiciaires des fonctionnaires, la revalorisation du Smig et la mise à plat du code du travail ivoirien ont toujours fait l’objet de préoccupations ; mais hélas ! ces revendications n’ont jamais été prises en compte par les tenants du pouvoir d’Etat. En outre, Joseph Abagnérin a rappelé les sept (07) points de revendication des travailleurs. Il s’agit notamment de la baisse du prix du Super à 670 f le litre, du Gasoil à 650 f le litre et le Pétrole lampant à 490 f le litre. Du réajustement des salaires de 44 %, la revalorisation du Smig à 120.000 fcfa.
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